VeniseVenice-etc‘s insight:

A qui appartiennent donc ces énormes yacht sur la Lagune de Venise, dont certains comportent piscine, court de tennis ou même héliport. La biennale dure jusqu’au mois de Novembre, mais il semble que seule cette première semaine compte. La foule se presse devant le moindre vernissage. François Pinault organisait hier soir son diner de mille convives, en présence de Leonardo Di Caprio entre autres.

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Cap sur la création contemporaine mondiale. 88 pays participants, dont pour la première fois le Saint Siège et le Koweit, participent à cette 55eme Biennale

Austère cette 55ème Biennale conçue et pilotée par Massimiliano Gionni, le conservateur du New Museum de New York ? Trop intello ? Pas assez subversive ou spectaculaire ? Trop sage ? N’écoutez pas le concert des marchands blasés. Depuis 1895, la Biennale de Venise offre le meilleur panorama de la création mondiale contemporaine : 88 pays présents cette année, dont pour la première fois : le Saint-Siège et le Koweit… Le pavillon français, échangé avec celui de l’Allemagne dans le cadre d’un accord bilatéral sans précédent, fait un tabac avec l’installation vidéo de l’artiste Anri Sala. Deux heures de queue en moyenne avant l’ouverture au public. Mais le pavillon danois, avec Jesper Just, vaut aussi largement le détour et celui du Portugal, avec la somptueuse œuvre flottante de l’artiste portugaise Joana Vasconcelos brille sur la lagune, grâce à la galeriste française Nathalie Obadia.

Le parcours du combattant ne fait que commencer : vous avez jusqu’au 24 novembre pour vous faufiler entre les gondoles et les taxis vénitiens et courir des Giardini à l’Arsenale où trône le pavillon de la République de la Chine populaire. Signe des temps : même DSK a fait son entrée à la Biennale dans un collage de l’artiste allemand Henrik Olesen. A ne pas manquer le Léningrad Album de dessins érotiques du russe Eugenij Kozlov qu’il a réalisé entre l’âge de 12 et 19 ans ou la section conçue par Cindy Sherman à l’Arsenal. Sous les fresques de la somptueuse Ca’ Corner, la Fondation Prada a joué la carte de l’exigence avec la reconstitution d’une exposition mythique de 1969 « When Attitudes become form » confiée à l’architecte Rem Koolhaas et Thomas Demand.

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