VeniseVenice-etc‘s insight:

Contestée ou adulée, L’oeuvre du « Garçon à la grenouille » était quoi qu’il en soit objet de curiosité. De nombreux touristes se faisaient prendre en photo depuis la pointe de la Dogana. La destination de la status reste encore inconnue à ce jour.

[quoteicon author= »Le Parisien »] See on www.leparisien.fr

Venise est une ville-musée et entend le rester. La Pointe de la Douane, le musée vénitien abritant une des collections du milliardaire français François Pinault, a dû retirer mercredi «Le garçon à la grenouille», statue contemporaine en acier blanc exposée à l’entrée du Grand Canal, face à la basilique Saint-Marc.

Le réverbère du XIXe siècle qui préexistait sera réinstallé, à la demande de la municipalité italienne.

Cette statue du sculpteur américain Charles Ray, haute de 2,40 mètres, est au centre de polémiques depuis plusieurs semaines. La décision de la municipalité vénitienne d’exiger ce retrait a notamment été sévèrement critiquée par le critique d’art renommé Francesco Bonami, dans les colonnes du quotidien turinois «La Stampa». «Le péché originel de ce pauvre adolescent est d’être contemporain, un défaut qui le fait apparaître immédiatement comme un ennemi, alors qu’il pourrait devenir un point de référence et une destination encore plus célèbre que la Petite Sirène de Copenhague», avait-il dénoncé. «Ont grogné en particulier certains Vénitiens qui à la place de l’adolescent couleur de lait qui tient par la jambe une grenouille préféraient le réverbère du XIXe siècle préexistant», avait-il regretté.

Le sculpteur : «N’importe quelle œuvre» aurait été visée 

Face à l’hostilité engendrée par sa sculpture, Charles Ray, avait réagi avec philosophie: «Je crois que cela ne vise pas cette sculpture en particulier, mais n’importe quelle œuvre qui aura pris la place du réverbère (…) Je comprends qu’il y ait quelque résistance à voir arriver un inconnu dans un lieu très public», avait minimisé l’artiste.

See on www.leparisien.fr [/quoteicon]